Suisse : les boomers se votent un 13e mois de retraite

La rédaction
Démocratie Participative
04 mars 2024

 

Brutal.

Le Huffington Post :

Petit séisme chez les Helvètes. La Suisse, dont la population vieillissante est confrontée à un coût de la vie en hausse, a voté ce dimanche 3 mars en faveur d’un 13e mois de retraite, un pas « historique » selon ses défenseurs.

La proposition en faveur d’un 13e mois de retraite a recueilli 58,24 % des voix dans le pays, selon les résultats définitifs, avec une participation légèrement supérieure à 58 %.

Ils montrent également qu’elle a remporté une majorité des suffrages dans 16 des 26 cantons suisses, soit plus de la moitié, ce qui était une condition pour être adoptée. En revanche, la proposition visant à relever progressivement l’âge de départ à la retraite de 65 à 66 ans a été largement rejetée par 74,72 % des voix.

Le 13e mois annuel de pension de retraite, à l’instar du 13e mois de salaire de nombreux actifs en Suisse, était une proposition des syndicats intitulée « Mieux vivre sa retraite ».

« C’est historique », a commenté auprès de l’AFP Pierre-Yves Maillard, président de la Fédération syndicale suisse (SGB) qui a milité pour le « oui ». Car, « il y a, comme partout, une crise de pouvoir d’achat en Suisse. Le niveau de vie des retraités s’érode », a-t-il souligné.

C’est la première fois que les syndicats parviennent à faire adopter une proposition par la voie de la démocratie directe. C’est d’autant plus surprenant que la proposition était soutenue par la gauche mais pas par la droite, majoritaire dans le pays depuis la fondation de l’État moderne.

Les pensions mensuelles de la sécurité sociale suisse sont plafonnées à 2 450 francs suisses (2 570 euros) pour une personne seule et à 3 675 francs pour un couple marié, dans un pays régulièrement classé parmi les plus chers du monde. En ville, le loyer d’un appartement de trois pièces s’élève à au moins 3 000 francs (3 150 euros). Un café coûte plus de cinq francs.

Le parti des Verts a salué aussi une « victoire significative » pour de nombreux retraités. Les partis de gauche ont soutenu l’initiative, mais elle était farouchement combattue par les partis de droite et centristes. De même que le gouvernement et le Parlement.

Le gouvernement a affirmé que l’augmentation proposée coûterait plus de quatre milliards de francs suisses par an, avertissant qu’elle nécessiterait des augmentations d’impôts et pourrait menacer la stabilité financière du système de sécurité sociale.

Il a également estimé que le changement proposé, pour tous les retraités quelle que soit leur situation financière, n’apporterait qu’un bénéfice social limité.

Comme je le disais, l’euthanasie des boomers devrait être obligatoire.

Comme personne ne veut le faire, ce sont les boomers qui vont euthanasier les pays blancs.

Cette expérience suisse en temps réel à au moins le mérite de démontrer ce que je disais à propos de la démocratie et des vieux, et de la démocratie en général en fait.

Mécaniquement, en France, un bloc de 21 millions de retraités en 2030 décidera de toutes les élections, sans exception. Il y a 48 millions d’électeurs théoriques, en enlevant les non-inscrits et les abstentionnistes, en sachant que les vieux survotent, vous avez le résultat d’avance. Et ces vieux voteront pour une seule et unique chose : leurs retraites.

Il n’y a aucune solution électorale à ce problème.

En Suisse, leur démocratie directe permet à ce bloc de s’augmenter directement, à charge pour l’État de liquider les koulaks de moins de 40 ans en les pressant fiscalement jusqu’à la mort. Évidemment, ils ne vont pas faire plus d’enfants, mais toujours moins, pour entretenir ces carcasses qui veulent s’accrocher jusqu’à 100 ans et plus.

Avec l’avortement de masse, vous avez un déficit permanent de jeunes. Les vieux et les traînées forment la tenaille fatale qui crée les conditions de la submersion migratoire.

Tant que des coalitions de vieux, de femmes blanches et de métèques pourront dicter leurs priorités, nous irons de désastre en désastre.

Le premier objectif est d’abattre la démocratie. Tout le reste en dépend.

Il faut en finir avec cette idée que 51% d’idiots peuvent dicter leur conduite suicidaire aux esprits lucides, quitte à ruiner le pays. Rien ne fonctionne sur ce principe. Quelle armée ou quelle famille met aux votes les décisions ?

Nous n’avons pas besoin de voter. C’est une nuisance pour l’esprit et pour le bien public. C’est même une pathologie sociale. Nous avons besoin d’ordre et d’efficacité, pas d’anarchisme.

C’est toute une culture qu’il faut constituer autour de la contestation radicale de la démocratie, de sa destruction.

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